Vous êtes ici

Le Forum 2013 des investissements étrangers (qui a été organisé parallèlement à la WEIF - Wallonia Export & Invest Fair) fut l'occasion d'organiser un sondage de satisfaction des investisseurs ayant localisé et développé un centre d’activités en Wallonie.

Il ressort de ce baromètre express de la satisfaction des investisseurs interrogés qu’attirer des investisseurs sur notre territoire exige une vision à long terme et des mesures politiques structurelles sur différents fronts. Pour ce faire, il faut pouvoir être attentif à la compétitivité globale du territoire.

Parmi les principaux éléments d’attractivité du territoire régional évoqués prioritairement par les investisseurs internationaux figuraient :

  • La qualité des infrastructures de communication et la mobilité,
  • la compétence des travailleurs,
  • la capacité de la R&D,
  • la stabilité du marché du travail,
  • les performances en matière de développement durable,
  • la disponibilité urbanistique…

Le coût du travail dans les secteurs essentiellement « laboratifs », la fiscalité sociétale, et le prix de l’énergie figuraient, quant à eux, parmi les points à améliorer.

Si la hauteur du taux d’imposition de notre pays est souvent soulignée comme un facteur handicapant pour l’investissement local, les récents signaux provenant du gouvernement fédéral de maintenir le dispositif des intérêts notionnels est par conséquent bien apprécié des investisseurs nationaux et étrangers lorsqu’ils considèrent la Wallonie comme terre d’accueil.

Dans cette même sphère fiscale, la commission de ruling offre une sécurité juridique particulière aux investisseurs. Il convient de lui donner par conséquent plus de marge d’ampleur encore.

Plus globalement, en matière fiscale, l’adoption d’une législation claire et non complexe est nécessaire afin de ne permettre qu'une seule interprétation possible et de renforcer la sécurité juridique, chère aux investisseurs.

Dans nos pays à forte composante tertiaire, il est également primordial d’investir davantage dans l'enseignement et la formation, l'innovation et le développement d'une culture de renouvellement et de créativité. Un élargissement de la politique nationale et régionale en matière d'innovation est donc indispensable pour protéger notre compétitivité.

En ce qui concerne les coûts sociaux, un débat approfondi, sans tabou, doit être mené sur la réforme du modèle social belge et son financement afin de garantir la compétitivité à long terme de notre territoire.

Pages